Invité de l’émission “C à vous” sur France 5, lundi 1er février, Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement, a annoncé que les pharmaciens allaient “évidemment” pouvoir vacciner contre le Covid-19. “Parce qu’on a besoin d’eux, parce qu’on a un maillage d’officines sur notre territoire qui est extrêmement dense”, a-t-il affirmé.
Les pharmaciens commenceront donc les injections dès que le vaccin AstraZeneca sera livré en France et qu’il sera validé par la Haute Autorité de santé. Son avis est attendu dans la journée. “S'ils ne pouvaient pas le faire jusqu'à maintenant, c'est parce qu'on a des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna qui ont des nécessités de conservation (…) qui objectivement rendent très difficile pour un pharmacien de le faire dans son officine, ce qui n'est pas le cas pour AstraZeneca”, a encore indiqué le porte-parole du Gouvernement. Les premières injections pourraient ainsi être réalisées dès mi-février.
Depuis des semaines, les représentants des pharmaciens multiplient les interventions pour rappeler qu’ils sont prêts à participer à la campagne de vaccination. La présidente de l’Ordre, Carine Wolf-Thal, a même déclaré que ce pourrait être “jouable pour Pfizer et Moderna” en officine, expliquant que ces doses peuvent “se conserver cinq jours dans un frigo normal”. “En décomptant les temps de transport et d’arrivée à l’officine, il reste encore 2/3 jours où ces vaccins pourraient être utilisés en ville par l’ensemble des professionnels de santé”, selon elle. “Nous avons pris 15 jours de retard, mais maintenant il faut commencer la vaccination des populations en ville et notamment dans les pharmacies'', a de son côté estimé Philippe Besset, président de la Fédération des pharmaciens de France (FSPF).
[avec le Figaro]
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