2.000 manifestants et une journée "ville morte" pour demander le maintien des urgences de l'hôpital de Bagnères-de-Bigorre
Près de 2000 personnes ont défilé dans les rues ce mercredi 4 octobre pour demander le maintien des urgences de l’hôpital de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Le service avait dû fermer ses portes la nuit en 2021, fonctionnant depuis de manière dégradée. "J'ai un sentiment de fierté (...) Nous avons besoin de votre mobilisation", a crié Claude Cazabat, maire de Bagnères-de-Bigorre, aux manifestants.
En signe de soutien et de protestation, plusieurs commerçants ont décidé de ne pas ouvrir ou de fermer leur magasin, dans la cadre d’une journée “ville morte”.
Commerces fermés, 2200 personnes en colère... #bagnèresdebigorre a exprimé son refus de la fermeture des #Urgences avec force et détermination ! pic.twitter.com/08tXOFmuTv
— Sylvie Ferrer (@FerrerSylvie11) October 4, 2023
Si la municipalité a fait savoir qu’elle soutenait la mobilisation, elle n’a pas appelé au dispositif “ville morte”. “Nous voulons envoyer un message optimiste, et d'espoir", indique Nicole Darrieutort, adjointe chargée notamment de la Santé, Nau micro de France bleu Béarn Bigorre.
Alors qu’un projet d’hôpital commun Tarbes-Lourdes doit voir le jour, l’association Sauvons l’hôpital B2B qui avait appelé à la mobilisation, craint que cela ne provoque la fermeture définitive de l’hôpital de Bagnères-de-Bigorre. “Les hôpitaux de Tarbes et de Lourdes seraient remplacés par un hôpital unique à Lanne, en pleine campagne entre les deux villes, alors qu'on sait que les remplacements d'hôpitaux sont des gabegies financières et des fiascos sanitaires !", martèle-t-elle.
[Avec AFP et France Bleu]
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