JO : l'accès aux hôpitaux parisiens compliqué en raison des restrictions de circulation
A l'approche de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, vendredi 26 juillet, d'importantes restrictions de circulation ont été mises en place à Paris. Celles-ci bloquent l'accès à certains hôpitaux de la capitale et rallongent les trajets des ambulanciers.
Il est désormais plus difficile de circuler à Paris. Depuis plusieurs jours, de nombreuses restrictions de circulation ont été mises en place dans la capitale en prévision de la tenue de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, vendredi 26 juillet. Conséquences : certains hôpitaux parisiens sont situés en zone rouge, espace où la circulation des véhicules motorisés – à l'exception de ceux d'urgence – est interdite. Les accès à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe), à l'Hôtel-Dieu (IVe) ou encore à l'hôpital européen Georges-Pompidou (XVe) sont ainsi limités.
Ces restrictions mettent en difficulté les patients, qui peinent à se rendre dans les hôpitaux concernés. Une situation que dénonce certains syndicats de soignants, qui pointent un manque de préparation.
En dehors des zones rouge, la circulation est ralentie dans toute la capitale en raison des grillages et barrages filtrants. Ces ralentissements impactent aussi les ambulanciers. "Il faut 50 minutes à une heure pour faire un trajet pour déposer un patient ou venir le chercher, ça pose problème […] Le monsieur qu'on vient chercher [là], ça fait 2h30 qu'il attend", relate à BFMTV l'un de ces professionnels, devant l'Hôtel-Dieu : "On fait ce que l'on peut, mais c'est compliqué de circuler".
Ces restrictions de circulation doivent, en partie, être levées après la cérémonie d'ouverture. D'ici là, les hôpitaux parisiens conseillent aux patients d'anticiper leurs trajets et de prendre les transports en commun.
Interrogé ce mardi 23 juillet sur France Info, Frédéric Valletoux a assuré que "l'équipe de France des soignants est prête" pour les JO. Rassurant sur l'organisation du système de soins pour ces prochaines semaines, le ministre délégué à la Santé a tenu à rappeler qu'un nouveau centre de crises sanitaires vient d'être lancé. Le ministre a également promis que tout a été fait pour "qu'il n'y ait pas de rupture de prise en charge, pour ceux qui ont des traitements au long cours". "Partout où il y a des épreuves, des lignes hospitalières sont prêtes", a insisté Frédéric Valletoux, à trois jours de la cérémonie d'ouverture.
[avec BFMTV et France Info]
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