Les fédérations hospitalières ont réclamé mercredi de pouvoir récupérer près de 350 millions d'euros de crédits mis en réserve pour 2017 au cas où les dépenses auraient dérapé. Or, l'Ondam a été sous-exécuté à hauteur de 80 millions d'euros.
Chaque année, des crédits servant au financement des hôpitaux sont mis en réserve par le gouvernement qui peut décider de les annuler si les objectifs de dépense ne sont pas respectés ou au contraire de les "dégeler". "Non seulement" les établissements de santé ont respecté l'Ondam "mais ils l'ont sous-exécuté à hauteur de 80 millions d'euros", écrivent dans un communiqué commun la FHF (établissement publics), la FHP (privés), la Fehap (privés non lucratifs) et Unicancer. "En conséquence", elles réclament "le dégel en fin d'année de l'intégralité des crédits mis en réserve au titre du coefficient prudentiel", un mécanisme tarifaire visant à garantir le respect des objectifs. "Ce montant a vocation à être restitué aux établissements lorsque le volume des dépenses prévisionnelles est respecté", soulignent les fédérations, la FHF et la FHP évaluant à 347 millions d'euros la somme encore bloquée. "Seule une partie des crédits mis en réserve avait été reversée en 2016", insistent-elle, réclamant "pour cette année" une "restitution totale". Il s'agit selon elles d'un "impératif économique" et d'un "engagement essentiel à la poursuite de la confiance", compte tenu des contraintes économiques "de plus en plus fortes" pesant sur les établissements. [Avec l'AFP]
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