Recalés au concours de praticien hospitalier : une décision "injuste" et "arbitraire" selon de nombreux candidats
Selon le syndicat Jeunes médecins, des dizaines de candidats estiment que leur échec au concours de praticien hospitalier est "arbitraire", "injuste" et "honteux". "Malgré les années de service rendu dans leur établissement et leur abnégation sans faille dans le contexte épidémique et post-épidémique, ils n’ont pas été admis au concours de praticien hospitalier sans, pour certains, en connaître les raisons exactes", pointe le syndicat qui rapporte "que certains jurys du concours [ont] mis en avant des attendus ne relevant en rien des prérequis nécessaires".
"Peut-on être recalé au concours de praticien hospitalier pour un nombre insuffisant d’articles scientifiques publiés quand, par ailleurs, on assure une dizaine de gardes tous les mois pour faire tourner l’hôpital ? Peut-on être recalé au concours de praticien hospitalier parce qu’il manque une lettre de recommandation pour un service et bien qu’on accumule les renouvellements de contrats et ainsi les années d’ancienneté dans ce même service ?", s'indigne Jeune médecins.
Le syndicat a donc décidé de saisir le Centre national de gestion des personnels hospitaliers "pour avoir l’assurance qu’aucun candidat n’a été refusé pour des raisons non objectives ou dépourvues de tout lien avec l’objectif du concours : confirmer qu’un praticien est apte à exercer dans un établissement public".
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