Deux dirigeants d'entreprises françaises, le président du laboratoire Alkopharm, et le dirigeant du distributeur Genopharm, ont été renvoyés en correctionnelle dans l'enquête sur l'anticancéreux Thiotépa. Ils doivent être jugés à Paris pour distribution de ce médicament "sans respect des bonnes pratiques de fabrication" et tromperie sur les qualités substantielles du médicament. En 2011, le fabriquant allemand Riemser avait alerté les autorités françaises sur le fait que des flacons périmés de son anticancéreux, utilisé dans la lutte contre les cancers de l'ovaire, de la vessie et du sein, circulaient sur le marché. Des analyses ultérieures de l'Agence française du médicament révèlent également qu'ils ne contiennent "plus la dose de principe actif exigée". Au total, 96 829 flacons non conformes ont été distribués, principalement en France, entre février 2007 et septembre 2011. Aucun expert n'a pu lier une évolution négative d'un cancer à ce médicament périmé, dont les flacons présentaient un dosage en principe actif insuffisant. [Avec AFP]
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