Cancer mal soigné : une patiente réclame plus de deux millions d'euros à l'hôpital
Une ancienne patiente du centre hospitalier de Blois réclame 2,3 millions d'euros de dédommagements à l'hôpital. Soignée pour un cancer, elle estime que son traitement par radiothérapie a "démarré trop tardivement".
La cour administrative d'appel de Nantes (44) a ordonné une expertise dans cette affaire. Hasmik Khanesyan, âgée aujourd'hui de 57 ans, avait dû subir en 2010 une ablation du sein gauche suite à un cancer "mal soigné", selon elle. Elle estime que son traitement par radiothérapie avait "démarré trop tardivement." "Il lui a bien été indiqué que son volume mammaire allait poser des problèmes techniques pour l'irradiation, mais pas que ces difficultés tenaient surtout aux caractéristiques de l'appareil de radiothérapie dont disposait le centre hospitalier", assure son avocat, cité par La Nouvelle République. Un "défaut d'information" de nature à engager la responsabilité de l'hôpital, donc, puisqu'il "existait du matériel plus adapté à sa morphologie dans d'autres hôpitaux, et notamment l'Institut Curie." L'avocat de la requérante estime que sa cliente aurait pu éviter cette mastectomie "si elle avait bénéficié des informations dans une langue qu'elle maîtrise", une autre "faute" qu'aurait commise le centre hospitalier. La patiente souffre aujourd'hui d'un cancer de l'utérus dont elle estime qu'il résulte d'une récidive de ce cancer du sein "mal soigné". [Avec Lanouvellerepublique.fr]
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