Le praticien a indiqué avoir mené cette opération fin janvier seul dans sa clinique privée "sans aucun anesthésiste ou infirmière présents" à ses côtés, selon les procureurs cités par des médias locaux, qui ont annoncé sa libération.
La fillette est décédée d'une hémorragie peu après et son père a porté plainte contre le gynécologue. La famille de l'enfant a également été arrêtée avant d'être rapidement libérée. D'après les médias locaux, le gynécologue a été libéré contre le paiement de 50.000 livres égyptiennes (2.740 euros) par le tribunal de Manfalout, à 400 km au sud du Caire. Le Conseil national pour les femmes avait appelé à "une peine maximale pour tous ceux ayant participé à ce crime". L'excision reste courante en Egypte, pays conservateur où beaucoup croient qu'elle encourage la chasteté des femmes. Selon une étude publiée en 2016 par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), près de 90% des femmes et adolescentes égyptiennes âgées entre 15 et 49 ans ont été excisées. [Avec AFP]
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