"Il ne faudrait pas la juger à travers ce que l'on sait maintenant" : le Dr Hamon prend la défense d'Agnès Buzyn, mise en examen
Mise en examen pour "mise en danger de la vie d'autrui", Agnès Buzyn pourra au moins compter sur le soutien d'un confrère. Sollicité pour un commentaire sur BFMTV vendredi soir, le Dr Jean-Paul Hamon a pris la défense de l'ancienne ministre de la Santé. "Cette action de justice intervient trop tôt, alors qu'on est encore en pleine pandémie", a-t-il lancé. "Et puis surtout, il ne faudrait pas juger Agnès Buzyn à travers ce qu'on sait maintenant, il faudrait rappeler ce qu'on savait en janvier et en février [2020, NDLR]", a relevé le président d'honneur de la FMF. Le généraliste a ainsi rappelé que le premier cas signalé sur le sol français remontait au 23 janvier 2020 : un patient originaire de Taïwan ausculté par un praticien de SOS médecins. "L'ARS a très bien réagi", en contactant, en isolant et en testant les quelques 150 patients vus au cours de la semaine suivante par ce médecin. "Tout le monde s'était dit 'bon c'est un truc qu'on contrôle'", se souvient-il.
Trois semaines plus tard, Agnès Buzyn quittait l'avenue de Ségur pour se lancer dans la course aux municipales, à Paris. Pour le généraliste, c'est finalement la seule chose "qu'on pourrait reprocher" à Agnès Buzyn : avoir quitté le navire alors que la tempête s'annonçait.
[avec BFMTV.com]
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