Le 22 février 2016, cet électromécanicien en mal de "reconnaissance" est parvenu à tromper le chef de service et à se faire embaucher aux urgences de l'hôpital de Chartres. Il vient d'être condamné à deux ans de prison ferme pour exercice illégal de la médecine et escroqueries.
"J’ai toujours rêvé d’être médecin. C’est une profession valorisante", explique cet homme de 33 ans, à la barre du tribunal de Chartres. Titulaire d'un CAP d'électromécanien, l'homme enchaîne les déconvenues et se retrouve sans domicile fixe. Errant de ville en ville, il prend l'habitude de se faire passer pour un médecin auprès des hôteliers, mais ne tient jamais sa promesse de payer la facture. En février 2016, il échoue à Chartres. En consultant l'annuaire du conseil de l'Ordre, il se trouve un homonyme, exerçant en Gironde. Il décide de se présenter aux urgences de l'hôpital pour solliciter un poste. "J’ai dit que je déménageais à Chartres pour m’installer et que mon inscription était en cours au conseil de l’ordre d’Eure-et-Loir", relate-t-il. Devant le chef des urgences, il va jusqu'à feindre d'appeler le conseil de l’ordre pour savoir où en est son dossier. Le chef accepte de le prendre à l'essai au Smur, dans la foulée. "Je ne savais plus quoi faire. J’étais pris dans un engrenage", raconte le faux médecin. Confronté à trois cas de gastro-entérites, le SDF est impuissant. "Je ne savais pas quels traitements leur prescrire. J’ai demandé à mes collègues." Démasqué, l'imposteur est placé en garde à vue. L'enquête révèlera qu'il a escroqué une trentaine de victimes, en se faisant passer pour un médecin : hôteliers mais aussi pharmaciens et opticiens. Le tribunal l'a condamné à quatre ans de prison, dont deux ans ferme. [avec lechorepublicain.fr]
Faut-il développer davantage les téléconsultations?
Jérôme Bidau
Non
. Certains des confrères de mon association ont essayé la teleconsultation en 2020 et tous sans exception en sont revenus. Perso... Lire plus
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