"Lyme = Sida" : ils attaquent l'EFS pour dénoncer le "risque transfusionnel" dans la borréliose de Lyme
"Lyme = Sida", "Sang contaminé", "Donneur porteur et personne n'en parle"… Mercredi 10 avril, des militants de l'association Le Droit de guérir, dédiée aux malades de Lyme, ont collé des banderoles et aspergé de faux sang des locaux de l'EFS situés dans le 9e arrondissement. Une action "coup de poing" inspirée de l'association de lutte contre le Sida Act Up.
Le Droit de guérir soutient que la maladie de Lyme peut être transmise lors d'une transfusion sanguine. "Les accusations portées ne reposent sur aucun fondement", a souligné l'EFS dans un communiqué condamnant cette attaque contre un "lieu où les donneurs font un geste altruiste essentiel pour de nombreux patients". "Il n'y a pas de risque transfusionnel : aucun cas d'infection chez l'humain de borréliose n'a été associé à une transfusion sanguine dans le monde", a assuré l'EFS. La Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT), qui regroupe trois associations de patients (France Lyme, Lympact, Le Relais de Lyme), s'est désolidarisée de l'action du Droit de guérir. "Il est inadmissible de s'attaquer à une telle structure qui accompagne au quotidien les situations d'urgence vitale", a condamné France Lyme. [avec AFP]
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