
Malgré la demande de la Ville de Paris, l’AP-HP refuse de suspendre le Pr Daraï

"J’ai redemandé la suspension du Pr Daraï comme praticien aujourd’hui [vendredi 16 décembre, NDLR] au conseil de surveillance de l’AP-HP. Une fois de plus sans succès : le Pr Daraï après 190 plaintes pour violences aggravées peut donc toujours exercer à l’hôpital public alors qu’il ne le peut plus en privé. Cherchez l’erreur", s’est indignée Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris et vice-présidente du conseil de surveillance, sur Twitter.
J’ai redemandé la suspension du Pr Daraï comme praticien aujourd’hui au CS de l’APHP. 1 fois de + sans succès: le pr Daraï après 190 plaintes pour violences aggravées peut donc toujours exercer à l’hôpital public alors qu’il ne le peut plus en privé. Cherchez l’erreur. https://t.co/EbboumY4k7
— Anne Souyris (@annesouyris) December 16, 2022
Faut-il développer davantage les téléconsultations?

Jérôme Bidau
Non
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Le Conseil de Paris, qui est l’assemblée délibérante de la Ville, avait adopté le vœu de demander à l’AP-HP de suspendre le Pr Daraï. Le spécialiste de l’endométriose, mis en examen le 23 novembre pour violences volontaires à l’égard de 32 plaignantes, est en effet toujours autorisé à réaliser ses consultations publiques à l’hôpital Tenon, bien que la justice lui ait empêché de consulter dans le privé. Un non-sens pour les élus de la Ville. "Il n'y a pas eu de vote formel au conseil de surveillance, et donc pas de refus", a répondu l’AP-HP à franceinfo. "Le directeur général de l'AP-HP a répondu à une interpellation de la ville de Paris, que l'AP-HP se conformait à la décision du juge. Celle-ci se fonde notamment sur la sécurité apportée aux patientes par toutes les mesures mises en place par l'AP-HP dans tous ses services de gynécologie-obstétrique." Ce refus de suspension a indigné le collectif Stop aux Violences obstétricales et gynécologiques (VOG), selon qui l’AP-HP prend "à la légère la sécurité des patientes". [avec franceinfo]
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