Les faits remontent à 2019. Cette année-là, le vétérinaire angevin est sollicité par l’un de ses amis pour rédiger une ordonnance lui permettant de se procurer des médicaments pour animaux afin de mettre fin à ses jours. “Il m’avait parlé de ses souffrances”, a témoigné l’homme inculpé devant la cour d’appel, en juin dernier. “J’ai refusé dans un premier temps. Et, devant son état, j’ai essayé de l'aider”, a-t-il reconnu.
Son ami était atteint de la maladie de Charcot. Son corps a été retrouvé sans vie le 21 mai avec un mot à côté : “Laissez-moi mourir !”.
L'autopsie réalisée a révélé la présence d’une molécule mortelle issue de produits euthanasiants vétérinaires. Le vétérinaire lui avait fait une ordonnance pour un chien, qui n'existait pas.
Immédiatement après le décès du malade, une information judiciaire pour assassinat et tentative d’assassinat avait été ouverte, mais ces qualifications ont finalement été abandonnées au cours de l’instruction. En première instance, quatre mois de prison avec sursis avaient été requis. Le tribunal l’a finalement relaxé des faits de faux et usage de faux, en retenant “l’état de nécessité” car les juges ont estimé qu’il avait permis à son ami “d’échapper à un sort inéluctable”, précise Ouest France.
En appel, il a été reconnu coupable mais dispensé de peine.
[avec Ouest France et 20 Minutes]
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