Après quatre années passées au Gouvernement, Olivier Véran a repris sa casquette de député lors du dernier remaniement ministériel. "Comme un boxeur, dans le deuxième round, j’ai pris un mauvais coup", admet-il dans Le Figaro, après avoir été remercié par le Président de la République en personne par téléphone. Le député de l'Isère s’est fixé un objectif : reconquérir les électeurs de gauche perdus par Emmanuel Macron, mais aussi se battre contre le Rassemblement national (RN) devenu "sa bête noire".
Olivier Véran compte également renfiler la blouse. Celui qui était praticien hospitalier au CHU de Grenoble avant d'être nommé ministre de la Santé, a décidé de changer de spécialité. Il n'exercera plus la neurologie considérant que la discipline a trop changé et craignant une relation biaisé avec les malades par son passé de ministre.
Il a donc choisi de reprendre les études et de rejoindre la médecine esthétique. Une manière, selon lui d’"aider des gens à se sentir mieux dans leur peau, dans leur corps", à se "réparer après une maladie". En plus de son cursus universitaire, Olivier Véran compte se former un jour par semaine au sein de la Clinique des Champs-Elysées.
L'ex-ministre espère avoir obtenu trois diplômes de la faculté de santé de Créteil (Val-de-Marne) d'ici l'été.
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