Inconnu du grand public, fonctionnaire avec un long parcours dans la haute fonction publique, l’ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République sous Nicolas Sarkozy (2010-2012), Jean Castex, prend officiellement la tête du Gouvernement ce vendredi 3 juillet. Elu local de droite à Prades (Pyrénées orientales) où il vient tout juste d’être réélu, et bon connaisseur de l’Etat, il est réputé pour sa discrétion.
Depuis quelques mois pourtant, ce natif du Gers était dans la lumière. Il avait été nommé “Monsieur déconfinement” fin avril avec pour objectif de gérer en coulisses la sortie de la crise sanitaire liée au Covid-19. Jean Castex n’est d’ailleurs pas étranger aux problématiques des affaires sociales, en particulier du secteur hospitalier. Il a été directeur de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS) au ministère de la Santé puis est devenu directeur de cabinet de Xavier Bertrand au ministère de la Santé pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Un travail de l’ombre qui a conquis certains médecins comme l’urgentiste Patrick Pelloux, qui n’a pas hésité à le qualifier de “super mec”. “Un homme d’Etat. Le sens du travail, respectueux des gens, toujours à l’écoute”, affirmait-il aussi.
En 2017, Jean Castex avait été nommé délégué ministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et président de l’Agence nationale du sport. “A ce titre, selon sa déclaration d'intérêt publiée sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, il a touché 160.467 euros net. Dans cette même déclaration, il assure être à la tête de l'Agence nationale du sport et de Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques, à titre gracieux”, précise BFMTV.
Jean Castex sera secondé par Nicolas Revel : le directeur général de la Cnam sera le directeur de cabinet du nouveau Premier ministre.
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