En effet, des cas de complications infectieuses ont été signalés aux services de pharmacovigilance, parfois mortels, chez des adultes et des enfants. « L'ibuprofène et le kétoprofène peuvent masquer les symptômes comme la fièvre ou la douleur et donc conduire à un retard de diagnostic et de prise en charge du patient. Cela peut avoir pour conséquence un risque de complications graves de l'infection » explique l‘ANSM. L’agence rappel donc la nécessité d’utiliser en priorité le paracétamol en cas de douleur ou fièvre « notamment dans un contexte d'infection courante ». En outre, il est important de prescrire le médicament sur la durée la plus courte possible (3 jours si fièvre, 5 jours si douleurs), à la posologie la plus faible, et d’éviter les AINS en cas de varicelle.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a envoyé une alerte pour interpeler les professionnels de santé sur le risque infectieux associé à la prescription d’AINS, et en particulier l’ibuprofène ou le kétoprofène qui sont particulièrement utilisés en automédication.
Médecins, faut-il signer l'accord conventionnel proposé par la Cnam?
Stephane Henri
Non
Aucun contrat de travail ne contient autant de contrainte concernant un métier libéral. Cette convention ne contient aucun paragra... Lire plus