"C'est un dossier exceptionnel car il regroupe 4 113 personnes et c'est un dossier exceptionnel par les questions posées", a lancé au début de sa plaidoirie l'avocat des plaignants, Me Christophe Lèguevaques, du barreau de Toulouse. Le premier procès dans l'affaire du médicament Levothyrox, intenté collectivement au civil par plus de 4 000 plaignants qui attaquent le laboratoire Merck, a débuté ce lundi devant le tribunal d'instance de Lyon. Ils entendent faire reconnaître un "défaut d'information" du laboratoire et un "préjudice d'angoisse" chez les plaignants, qui réclament chacun une indemnité de 10.000 euros.
Le laboratoire Merck affirme qu'un plan de communication "extrêmement large" avait consisté à envoyer "300 000 communications par courrier, fax et mail, auprès de 100 000 professionnels de santé" au moment du lancement en France de la nouvelle formule. Par ailleurs, une information judiciaire contre X a été ouverte à Marseille le 2 mars 2018 pour "tromperie aggravée", "blessures involontaires" et "mise en danger d'autrui". D'après le ministère de la Santé, un demi-million de Français ont cessé de prendre le Levothyrox depuis le lancement de la nouvelle formule. [Avec AFP]
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