Revues scientifiques : Sorbonne Université édite une liste de revues "non prédatrices"
Nommée « prédatrices », ces revues illégitimes ou frauduleuses ne suivent pas les recommandations internationales des éditeurs de revues scientifique. Leur motivation est le profit financier au dépend de la qualité. En particulier, elles ne bénéficient pas d’évaluation par les pairs, et ne suivent pas les exigences éthiques et réglementaire de la recherche. En cela, elles vont à l’encontre du Code européen de conduite pour l'intégrité de la recherche et de la Charte des facultés de médecine, qui indiquent que le fait d'établir ou de soutenir des revues qui sapent le contrôle de la qualité de la recherche constitue une faute scientifique et une pratique inacceptable. Au final de telles publications « constituent une menace croissante et mondiale, dupent les auteurs et les lecteurs, et participent à la mauvaise conduite scientifique » résume Sorbonne Université. En l’absence de définition clairement établie de « revue prédatrice », la faculté de Médecine de Sorbonne Université a constitué une liste non exhaustive des revues scientifiques, présumées non prédatrices, et dans lesquelles il est recommandé de soumettre des articles pour publication. Cette liste concerne les revues en anglais et en français, sur les domaines de la santé, de la médecine et de la biologie. « La présence d’une revue dans cette liste n’est pas non plus une garantie contre la publication d’articles médiocres ou ne respectant pas les principes de l’intégrité scientifique. Il s’agit seulement d’une indication pour l’auteur ou le lecteur que la revue scientifique qui y figure semble bien conforme aux exigences de qualité et d’intégrité prônées par la faculté de Médecine » précise l’université. Cette liste, qui s’adresse en particulier aux étudiants a vocation à être révisée régulièrement, et à s’inscrire dans « une liste nationale consensuelle, ou mieux devant un label européen de qualité des revues scientifique ».
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