Une clause d'exemption pourrait être associée à l'obligation vaccinale étendue aux 11 vaccins, a indiqué Agnès Buzyn lors de la présentation de son plan. Une mesure encore floue qui inquiète les médecins.
L'idée d'une clause d'exemption avait été proposée par le Comité d'orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination, mis en place par Marisol Touraine. Sous la présidence du Pr Alain Fischer, le Comité suggérait que cette clause soit associée à la signature d'un document évoquant les risques de la non-vaccination et qu'elle soit révocable "si les circonstances l'imposent". Attachée à la pédagogie Cette semaine, Agnès Buzyn a précisé que cette clause était actuellement à l'étude au niveau juridique, car elle n'est pas sans poser un certain nombre de problèmes concernant l'égalité de tous face à la loi. Agnès Buzyn s'est dite à plusieurs reprises attachée à la "pédagogie" sur le sujet de la vaccination, qui doit être faite à la fois par les médecins auprès de leurs patients et les médias auprès du grand public. Les sanctions ? "Ce n'est pas, à mon avis, la meilleure façon d'avancer", a confié la ministre. Une situation "ingérable" Lorsque le Comité d'orientation avait conclu en faveur de l'obligation vaccinale pour mieux lever cette obligation dans un second temps, beaucoup avaient raillé le message pour le moins confus. Cette fois encore, l'obligation vaccinale assortie d'une clause d'exemption passe mal auprès des médecins qui s'inquiètent de la clarté du message. En janvier dernier, déjà, l'Académie de médecine dénonçait cette clause d'exemption. Cette clause fait courir le "risque d’épidémies à partir d’enfants non vaccinés dans les collectivités de nourrissons ou d’enfants", indiquait l'Académie tout en soutenant le principe de l'élargissement de l'obligation vacicnale. Sur Twitter, certains relèvent avec prudence la "complexité" du discours, alors que d'autres n'hésitent pas à parler de "cauchemar", pointant une situation "ingérable".
Nous sommes encore dans le #EnMemeTemps ? C'est obligatoire et en même temps ce n'est pas obligé... Bon courage les médecins !
— Fuji San. 602T32 (@FujiSan76) 7 juillet 2017
Non mais ca sent bon le total n'importe quoi, là. On est bien, on bouge pas pic.twitter.com/ZrjwJm4m0v
— Christian Lehmann (@LehmannDrC) 7 juillet 2017
Les inconvénients de l'obligation sans les avantages, donc ? Du Macronisme pur jus donc. :P
— robindher (@Robindher) 7 juillet 2017
Ça n'a aucun sens …
— Baptiste Meunier (@DrBaaaat) 7 juillet 2017
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?
François Pl
Non
Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus