"La Sécu à 100%, c'est une évidence pour moi" : la bataille de cette généraliste pour l'accès aux soins

14/03/2024 Par Louise Claereboudt
Portrait
La Dre Mady Denantes est de celles qui ne lâchent rien. Sous aucun prétexte. Une force de caractère qui lui vient certainement de sa mère, ancienne assistante sociale. Depuis son installation en 1992 dans le quartier populaire de Belleville, à Paris, la généraliste se bat pour que ses patients bénéficient des soins dont ils ont besoin. Plus "actrice de terrain" que "lobbyiste", elle a défendu avec ardeur le tiers-payant, jusqu'à ce qu'il soit généralisé, et plaide aujourd'hui pour une grande Sécu. Elle a également œuvré aux côtés de Médecins du monde pour protéger les victimes du saturnisme et les migrants. À 65 ans, cette "utopiste" s'attache à transmettre sa philosophie à la nouvelle génération de médecins. "C'est ce dont je suis la plus fière." Nous l'avons rencontrée dans la maison de santé où elle exerce. 

 

Vendredi 16 février, 15h, sur les hauteurs de la capitale. Les ruelles escarpées de Belleville sont presque désertes. L'atmosphère est douce, le printemps pointe le bout de son nez. Assis à la terrasse d'une crêperie normande, des jeunes gens terminent leur repas sans se presser. En face, à la maison de santé Pyrénées-Belleville, la salle d'attente se remplit. L'après-midi est consacrée aux consultations sans rendez-vous. Les patients s'inscrivent sur une liste pour être vus au fil de l'eau. En septembre, la MSP a quitté la rue des Pyrénées pour s'installer rue Botha, contiguë au parc de Belleville et à son célèbre belvédère, pour s'agrandir et accueillir des médiateurs en santé. "On a pu augmenter l'offre de soins, lance fièrement la Dre Mady Denantes. On ne refuse personne." Il y a dix ans, la généraliste a monté la première maison de santé du quartier avec la Dre Marie Chevillard et Isabelle Guégen, infirmière libérale. À l'époque, il n'en existait qu'une autre à Paris, dans le 19e arrondissement. Le travail en équipe en rebutait plus d'un. Mais certainement pas Mady Denantes. "C'était pour moi une évidence", confie-t-elle. Ce déménagement est synonyme d'un "retour aux sources" pour la généraliste de 65 ans, qui s'est installée pour la première fois dans le quartier le 1er janvier 1992, dans un cabinet de groupe de la rue des Envierges, à quelques mètres de la nouvelle MSP.  

En cette veille de vacances scolaires, médecins, infirmières et médiateurs en santé de la structure se retrouvent dans la salle de pause, qui jouxte l'accueil, avant de se remettre au travail. L'atmosphère est joyeuse, les rires francs. L'odeur de café embaume la pièce. Isabelle Guégen a ramené son hamster, "Chou-fleur", pour que ses collègues s'en occupent durant ses congés. Il semble tout à fait à son aise dans son nouvel environnement. On se presse pour glisser un doigt entre les barreaux de la cage pour tenter de caresser cette minuscule boule de poils. On débriefe aussi du repas du midi : des lasagnes "excellentes" dégustées à "la cantine". "C'est une association qui prépare des repas avec des habitants du quartier. Vous allez manger et vous donnez ce que vous voulez. Il y a plein de gens très pauvres qui ne donnent rien, explique Mady Denantes. Une fois par mois, on prépare le repas avec nos patients." Ce vendredi, la généraliste n'était pas aux fourneaux mais de corvée de vaisselle. "Tous les quinze du mois", elle se rend aussi au "café santé" pour échanger avec les usagers dans un cadre convivial. Depuis qu'elle est devenue Secpa (Structure d'exercice coordonné participative*), la MSP perçoit de l'argent pour financer la médiation en santé. "Ce que l'on faisait bénévolement à l'époque est maintenant financé par la Sécu", se réjouit Mady Denantes.  

Chou-fleur, le hamster

Aujourd'hui, la médiation a bouleversé l'organisation de la maison de santé – et plus globalement du quartier. Les patients sont désormais pris en charge dans leur globalité, et accompagnés dans et en dehors du cabinet médical, explique passionnément Mady Denantes. Elle nous fait entrer dans un petit bureau aux allures de couloir : des murs blancs sur lesquels se reflète une lumière artificielle un peu agressive. C'est la seule pièce disponible en ce vendredi après-midi. "Je voulais nous réserver un vrai bureau mais on a une nouvelle interne", commente la doyenne de la structure, heureuse de voir ce lieu qu'elle a largement contribué à ériger en pleine effervescence.  

 

Les premières batailles 

Originaire du 13e arrondissement de Paris, où ses parents habitent toujours, Mady Denantes a débarqué à Belleville par hasard. "Un vieux médecin généraliste du quartier partait à la retraite et proposait qu'on reprenne son cabinet." "On", c'est elle et la Dre Michele Thiebaut, avec qui elle démarre son exercice libéral après une scolarité exemplaire. "C'était évident pour moi de ne pas m'installer seule. Je voulais aussi collaborer avec les pharmaciens, les orthophonistes du quartier." À l'époque, l'Ordre des médecins la met en garde : gare au compérage ! lui dit-on. Une absurdité pour la jeune femme, qui pensait déjà que travailler en équipe la rendrait "plus efficace". Dix ans plus tard, elle accueille une nouvelle associée, Anne Rethacker, puis une autre, Marie Chevillard, avec qui elle monte la MSP. Toutes trois finiront par quitter le quartier. "Il n'y a que moi qui ne bouge pas", s'amuse la généraliste, les yeux rieurs derrière ses lunettes rondes rouge vif.  

Dès le début de sa carrière, la généraliste porte une "grande attention" aux plus démunis – en nombre dans sa patientèle – et décide, avec ses consœurs, de pratiquer de façon systématique le tiers-payant. "Pour moi, c'était la base. Je ne sais plus à combien [le tarif de la consultation] était fixé en francs à l'époque, mais l'avancer était un problème pour certains patients. Et moi, je me retrouvais avec des liasses de billets ou de chèques, ça ne m'arrangeait pas... Le tiers-payant était une solution idéale." "Idéale" mais pas vraiment légale… À l'époque, il est "interdit" aux médecins généralistes. La Dre Denantes fait fi de la législation en vigueur au nom de l'accès aux soins. "Une fois par mois, je recevais une lettre de la CPAM m'indiquant qu'elle ne paierait pas ma consultation parce que le tiers-payant n'était autorisé qu'en cas de CMU", dit-elle. Elle conserve encore un exemplaire dans son casier, comme un vestige d'une époque révolue. "Avec mes collègues, on faisait une feuille papier, et on arrivait à être payées." L'interdiction est levée en 2011, et le tiers-payant finalement généralisé en 2017. Une bataille gagnée parmi tant d'autres…

La première que Mady Denantes a menée fut celle pour les traitements de substitution aux opiacés (TSO). Nous sommes en 1987, la jeune femme, qui a donné naissance à son fils aîné un an et demi plus tôt – elle est maman de deux garçons et une fille - vient de passer sa thèse consacrée aux troubles électrocardiogrammes dans l'ivresse aiguë. Elle la dédie au Dr Jean Carpentier, dont elle a dévoré le livre Médecine générale (1981). Diplôme en poche, elle écrit à celui qui deviendra très vite un mentor. Le Dr Carpentier l'invite à venir remplacer dans son cabinet du 12e arrondissement, qu'il partage avec la Dre Clarisse Boisseau. Tous deux forment un tandem engagé au service des oubliés de la santé. Quelques années auparavant, en 1992, ils ont fondé le Réseau des professionnels pour les soins aux usagers de drogues (Repsud). C'est à leurs côtés que Mady Denantes, qui a toujours rêvé de devenir généraliste sans avoir eu de modèle dans sa famille, fait ses premiers pas. "Jean disait toujours 'quand on voit quelqu'un se noyer, on ne demande pas l'autorisation, on le sort de l'eau'." À l'époque, l'épidémie de Sida fait des ravages chez les consommateurs d’héroïne. 

Hors cadre, les médecins du réseau, dont font partie Mady Denantes et Bernard Jomier, prennent la décision de prescrire du Temgesic (buprénorphine) en guise de substitut aux opiacés à leurs patients toxicomanes, face auxquels ils étaient jusqu'à présent forts démunis. "On était une grande bande. On se réunissait pour se mettre d'accord sur les protocoles. On regardait ce qui était fait à l'étranger. On bossait dur car on était inquiets… On faisait un truc interdit, se souvient la militante, dont l'étincelle de la lutte n'a pas quitté le regard. Mais on pensait que c'était ce qu'on devait faire. On revendiquait notre action devant l'Ordre des médecins. C'était formidable !" En 1993, la Direction générale de la santé (DGS) éditera un document envoyé aux généralistes, dans lequel elle reconnaît officiellement la prescription en ville de TSO dans la stratégie de "réduction des risques" (VIH, hépatites…), prônée par le Repsud. "Quelle victoire extraordinaire quand même !", s'émeut la sexagénaire.  

 

Une vie pour l'autre  

Peu de temps après, la généraliste s'engage avec la même ardeur dans une bataille contre le saturnisme. Mady Denantes exerce alors rue des Envierges. Un jour, elle reçoit en consultation un enfant avec un dosage de plombémie très élevé. Informée de la mort de deux enfants en 1985 à Paris, la généraliste prend aussitôt la mesure de l'urgence, et décide d'alerter la PMI. "Cette même semaine, j'avais eu en consultation un enfant qui avait été victime de sévices. J'avais alerté la PMI qui avait tout de suite réagi", se remémore la praticienne, qui espère trouver la même réponse. Elle marque une pause, ses épaules se recroquevillent. "On me dit qu'il faut surveiller." La généraliste est stupéfaite devant "cette immense inertie" qui met en danger cet enfant. "On lui a fait des chélations et on l'a remis à l'endroit où il s'intoxiquait !" Un non-sens… Mady Denantes sonne "à toutes les portes", et tombe sur une mission de Médecins du monde.  

Avec l'association, à laquelle elle adhère sur-le-champ, elle multiplie les actions pour venir à bout de ce mal invisible. Elle participe à une commission qui aboutit à la loi contre les exclusions de 1998, dans laquelle un chapitre est consacré au plomb. "Elle stipule que les enfants doivent être mis à l'abri." Le saturnisme devient, en outre, une maladie à déclaration obligatoire. C'est un soulagement pour Mady Denantes, qui est toujours en contact avec la famille de cet enfant. "La famille m'a suivie", sourit-elle. Il y a peu, elle a d'ailleurs croisé le père, surnommé par tous "Le Vieux". "Il a demandé des nouvelles de ma mère. C'est elle qui les a relogés !" Ancienne assistante sociale, sa mère était "une grande militante du logement". À côté de son travail, elle faisait des permanences pour le compte d'associations afin de trouver un toit aux personnes dans la rue. "Mes parents sont encore amis avec des enfants qu'ils ont sauvés de situations terribles." Une fibre sociale et une ténacité dont a hérité Mady. "Elle lâchait jamais, ma mère", confie-t-elle avec tendresse. 

Au sortir du lycée, l'adolescente décide de prendre une année de césure pour intégrer l'Association des jeunes pour l'entraide et le développement (Ajed) à Beauvais. "On faisait de la récup', on récoltait des sous. J'ai oublié comment j'ai atterri là, mais j'aimais beaucoup !", se souvient-elle. Au terme de cette expérience, qui l'a enrichie à jamais, elle entame des études de médecine, dans la même promotion que son frère, aujourd'hui anesthésiste-réanimateur à l'hôpital Avicenne (AP-HP). La jeune femme a la tête bien faite. Mais pour elle, être médecin ne rime pas – seulement – avec connaissances théoriques et cliniques. Elle veut aider les autres. Dans tous les aspects que cela comporte. Elle fait des permanences entre ses cours au Groupe d'information et de soutien aux immigrés (Gisti). En quatrième année de médecine, elle fait une pause pour aller vivre avec des personnes handicapées à l'Arche de Jean Vanier. Son engagement ne la quittera pas au cours de sa carrière. Après avoir obtenu la loi contre les exclusions avec Médecins du monde, elle réalise des permanences au Centre de soin, d'accueil et d'orientation de l'association, à Parmentier (Paris 11).  

Par la suite, elle accepte, en 2015, de partir en mission dans la "Jungle" de Calais avec Médecins du monde. Elle y restera un mois – le temps de ses vacances –, et sera accompagnée de son mari, écrivain. "Un triste souvenir", se remémore la Dre Denantes, se disant encore marquée par "le sort fait aux migrants". "Et ça ne s'arrange pas…" Dans ce bidonville à ciel ouvert où s'entassent des milliers d'étrangers rêvant de rejoindre l'Angleterre, la généraliste fait face à la misère, à la maladie et à la violence. Mais elle y découvre aussi "un semblant de vie humaine" : "Il y avait des cafés, une église, des petits commerces… Avec tous les travers d'une mini-société, les violences envers les femmes par exemple", rapporte-t-elle, ajoutant dans un soupir : "Mais c'était peut-être mieux que d'être seul." Une réflexion à laquelle elle n'a "pas de réponse". Le cri d'alerte aboutira à la destruction du camp de Calais. "Est-ce que ça n'a pas été pire après ?", lance-t-elle. 

La Dre Denantes n'abandonnera jamais son engagement auprès des étrangers, qu'elle reçoit quotidiennement au cabinet. Alors qu'une réforme de l'aide médicale d'Etat (AME) est dans les tuyaux du Gouvernement, la généraliste a signé l'appel à la "désobéissance médicale", comme plus de 4000 autres confrères, dans l'éventualité où le dispositif serait supprimé ou restreint. Pour elle, soigner les sans-papiers relève de "l'obéissance au serment d'Hippocrate". "Tout le monde sait que c'est absurde de ne pas soigner des gens d'un point de vue santé publique !" Lorsqu'elle aura pris sa retraite, la sexagénaire compte retourner au Comité pour la santé des exilés (Comede), "avec lequel on a tissé des liens avec la CPTS du 20ème arrondissement dont je fais partie. On a créé une convention pour que le Comede puisse nous adresser des patients." 

 

Défendre un système "fabuleux"  

L'heure du départ n'a toutefois pas encore sonné pour Mady Denantes. "J'adore ce que je fais !", s'enthousiasme la généraliste, qui a réduit un peu (mais pas trop) son temps de consultation, "pour faire autre chose" : rencontrer des politiques afin de leur exposer sa vision du système de santé, multiplier les actions de santé en dehors du cabinet… Inépuisable, elle s'est lancée dans une nouvelle bataille pour l'accès aux soins – son "dada", celle de promouvoir la création d'une "grande Sécu". "La Sécu, c'est fabuleux. Ça n'existerait pas qu'on dirait que c'est une utopie. Et nous, soignants, en sommes les premiers bénéficiaires, nous n'avons pas à faire face à des gens qu'on ne peut pas soigner, considère la généraliste. On devrait pouvoir l'améliorer, or on essaie actuellement de casser ce système…" Dans son viseur : les complémentaires santé. "On perd du temps, de l'énergie et de l'argent avec les complémentaires. Et, surtout, on laisse des gens sur le carreau…" 

Ce vendredi matin, elle a reçu en consultation une dame âgée "qui n'entend rien". "Elle est trop riche pour avoir la C2S mais trop pauvre pour avoir une bonne complémentaire santé." Résultat elle ne bénéficie pas du reste à charge zéro sur ses appareils auditifs. Une situation qui exaspère Mady Denantes, qui en perd son calme olympien. "Tout est compliqué quand on est vieux, handicapé et pauvre… On s'épuise avec ce double système ! On pourrait avoir une unique Sécu solidaire et faire des économies. Ça existe, ce n'est pas mission impossible. La Caisse d'Alsace-Moselle est la seule qui est bénéficiaire, donc visiblement ça fonctionne bien", défend-elle fougueusement. "Il faut que j'en parle à Bernard Jomier", ajoute celle qui reconnaît "ne pas être une très bonne lobbyiste". "Je suis plutôt une actrice de terrain. Je soigne, je consulte. C'est ce que je sais faire…. Et transmettre aux plus jeunes !"  

Flora, jeune remplaçante, fait irruption dans le petit bureau. Elle souhaite un regard sur "une ordonnance complètement ubuesque" que lui présente un patient diabétique. Maître de stage universitaire "depuis longtemps", Mady Denantes se penche sur le papier que lui tend sa jeune consœur avec douceur et bienveillance. Quand elle a fait ses premiers remplacements en banlieue parisienne après sa thèse, elle a plusieurs fois été perdue. "J'ai souvenir d'un jeune homme qui venait me voir pour un mal de dos. Je sortais de l'hôpital, et notamment de rhumatologie. Je n'avais pas de problème de connaissances. Très rapidement, j'ai éliminé une cause inflammatoire. Quelqu'un qui a 'juste' mal au dos, je n'avais jamais vu ça auparavant. Je ne savais pas quoi faire. On n'apprenait pas la médecine générale avant", se souvient la sexagénaire. "Transmettre" ce qu'elle avait appris sur le tas s'est donc rapidement imposé à elle. "Aujourd'hui mes internes sont fortes, solides", reconnaît-elle, remettant une de ses mèches argentées sous le foulard qui encadre son visage. Syndiquée à MG France depuis toujours, elle apprend à la nouvelle généraliste "à voter, à s'engager" pour la défense de leur profession et celle des patients. "C'est maintenant au tour de la relève" de mener ces combats, conclut la généraliste "utopiste"

 

Bio express :  
14 avril 1959 : naissance à Tunis
29 janvier 1987 : passe sa thèse, qu’elle dédie à Jean Carpentier 
1er janvier 1992 : s’installe rue des Envierges, à Belleville 
2 septembre 2013 : crée la première MSP du quartier 
Août 2015 : part en mission dans la Jungle de Calais 

*il s'agit d'une expérimentation autour de structures d'exercice coordonné participatives.

Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?

Stéphanie Beaujouan

Stéphanie Beaujouan

Non

Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus

4 débatteurs en ligne4 en ligne
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Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 9 mois
Ce message ne traduit qu'une seule chose : l'incapacité +/- volontaire de nos politiques à donner tout ce qu'ils proposent pour seulement se faire élire. Permettre d'avoir un travail (au lieu de le dé
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30 points
Médecine générale
il y a 9 mois
Bravo, Mady, respect… J’ai pris ma retraite, n’ai pas eu le millième de ton engagement, quand même un petit peu, le combat que je continue à mener est pour insérer un marque page de prévention de la
Photo de profil de Thierry Lemoine
2,2 k points
Débatteur Passionné
Médecins (CNOM)
il y a 9 mois
Le plus triste, c’est qu'une sécu à 100% avec suppression des mutuelles obligatoires couterait probablement moins cher, et allégerait considérablement la paperasse et les tracasseries... Mais la CNAMT
 
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