Elle devait rendre un avis sur l'homéopathie en février, la Haute autorité de santé a annoncé qu'il serait repoussé au printemps. La HAS invoque l'ampleur du travail d'évaluation à accomplir pour justifier ce retard.
Missionnée fin aout par le ministère de la Santé d'évaluer le bien-fondé du remboursement de l'homéopathie, la HAS a annoncé un retard de plusieurs mois. "Nous faisons au mieux pour aboutir au plus près du délai affiché dans la saisine de la ministre (soit fin février, NDLR). Nous tablons sur le printemps", a indiqué la HAS, avant de poursuivre. "C'est un travail immense d'évaluer l'homéopathie et son maintien au remboursement".
"Le service d'évaluation des médicaments essaie de le faire avec la plus grande rigueur et une ouverture la plus grande possible, pour ne pas passer à côté d'éléments qu'on pourrait lui reprocher de ne pas prendre en compte", a-t-elle ajouté, soulignant qu'il existait plus de 1 000 souches de ces granules appréciés des Français. Le budget 2019 de la Sécurité sociale, adopté définitivement lundi par le Parlement, prévoit par ailleurs dans son article 42 que "les règles de prise en charge par l'assurance maladie des médicaments homéopathiques (...) sont définies par décret en Conseil d'Etat". Ce décret, dont on ne sait pas encore quand il sera publié, précisera "notamment la procédure et les modalités d'évaluation ou de réévaluation de ces médicaments" par la HAS. [Avec AFP]
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