Infirmières, aides-soignantes, cadres de santé… De nouvelles augmentations de salaires au 1er octobre
Le Gouvernement a acté la revalorisation des grilles de rémunération des professionnels des filières paramédicale, médico-technique et de la rééducation de la fonction publique hospitalière, prévue dans le cadre du Ségur de la santé. En fin de carrière, une infirmière touchera 353 euros net de plus par mois, et une aide-soignante 468 euros de plus. Après avoir accordé une augmentation générale de 183 euros net mensuelle à l'ensemble des personnels soignants et annoncé un plan d'investissement de 19 milliards d'euros pour les établissements de santé, le Gouvernement vient de lancer "une nouvelle étape" dans la mise en œuvre des engagements du Ségur de la santé. Dès le 1er octobre 2021, les grilles de rémunération des quelques 500 000 professionnels des filières paramédicale, médico-technique et de la rééducation de la fonction publique hospitalière seront revalorisées. Objectifs affichés : "donner des perspectives d'évolution" à ces professionnels et "susciter des vocations". Concrètement, les 153 000 infirmières de soins généraux de la FPH bénéficieront d'une augmentation visant à porter leur salaire net mensuel à plus de 2000 euros après un an de carrière, et à près de 3400 euros net en fin de carrière. Si l'on déduit l'augmentation de 183 euros net déjà en vigueur, cette hausse de salaire supplémentaire représente +107 euros net par mois en début de carrière et +353 euros net en fin de carrière.
Les 200 000 aides-soignantes, qui passent en catégorie B, gagneront...
1760 net par mois au bout d'un an de carrière (soit une augmentation supplémentaire de 45 euros net) et 2954 euros net en fin de carrière, soit une augmentation de 468 euros qui s'ajoutent aux 183 euros déjà actés.
Les infirmières spécialisées, les cadres de santé, les masseurs-kinésithérapeutes, les orthophonistes, les manipulateurs radio, les ergothérapeutes, les psychomotriciens, les pédicures-podologues et les orthoptistes bénéficieront également de revalorisations. Au total, ces hausses de rémunération représentent un coût de 740 millions d'euros en année pleine, souligne le ministère de la Santé. Un "travail spécifique" sera mené pour l'application de ces revalorisations dans les deux autres versants de la fonction publique et des discussions seront ouvertes "dans les prochains jours" avec le secteur privé "pour examiner les modalités d'adaptation et de transposition de ces mesures de revalorisation des grilles" pour les personnels des établissements privés lucratifs et non lucratifs, d'ici "début 2022".
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