C'est une triste histoire qui s'est déroulée dans une maternité de l'Etat de Géorgie, aux Etats-Unis. En juillet dernier, un bébé est mort décapité en plein accouchement. Lors de la naissance, la tête du petit garçon est sortie, mais ses épaules sont restées coincées dans le canal vaginal de sa mère durant plusieurs heures, rapportent nos confrères de Paris Match.
Selon les parents, qui s'apprêtaient à accueillir leur premier enfant, la gynécologue aurait alors appliqué "une force ridiculement excessive" sur la tête et le cou du bébé pour tenter de le faire sortir, à tel point que sa tête s'est détachée de son corps. La jeune mère de 20 ans a dû subir une césarienne en urgence pour extraire le corps et les jambes du bébé mort-né.
Les parents affirment que la médecin aurait retardé toute intervention chirurgicale, et qu'elle n'a pas cherché à obtenir de l'aide lorsque le bébé est resté coincé lors de l'accouchement. Au lieu de cela, ils assurent que la gynécologue a tiré sur la tête et le cou de l'enfant.
Après le décès de leur nourrisson, les deux parents ont donc décidé de poursuivre l'obstétricienne, ainsi que l'hôpital dans lequel s'est déroulé l'accouchement. Dans le cadre de l'enquête, une autopsie a été réalisée.
Pour le médecin légiste qui a examiné le corps de l'enfant, cette mort peut être qualifiée "d'homicide", au sens de "causée par les actions d'un tiers", souligne Le Parisien. L'expert a en effet déterminé que la cause immédiate du décès de l'enfant, en salle de naissance, était due à une fracture-luxation avec section complète de la colonne cervicale supérieure et de la moelle épinière. Il a également indiqué qu’une action humaine était à blâmer.
A la suite de cette autopsie, la police poursuit son enquête, mais celle-ci pourrait être renvoyée au bureau du procureur de district et ainsi qualifiée "d'homicide", précise Paris Match.
[avec Paris Match, Le Parisien et BFM TV]
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