L’homophobie affecte la santé de ceux qui en sont victimes, alerte Santé publique France
L'homophobie est un “enjeu de santé publique”, car les discriminations et violences qu’elle induit ont des conséquences “lourdes et préjudiciables” sur la santé de ceux qui en sont victimes, a souligné Santé publique France lundi 17 mai.
#17mai Journée mondiale contre l'#homophobie, la transphobie et la biphobie
Une campagne pour lutter contre les discriminations qui sont un enjeu de santé publique #JeFaisLaDifférence @egalite_gouv, @Sante_Gouv, @DILCRAH @SantePubliqueFr #FranceLGBT+ https://t.co/2vc9lEfCb0 pic.twitter.com/VaXh3plgKS— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) May 17, 2021
“Les conséquences sont nombreuses en termes de troubles psychologiques et identitaires, de consommations de substances psychoactives, de santé sexuelle dégradée, de difficultés de dialogue avec les professionnels de santé et de renoncements aux soins”, détaille Santé publique France.
A partir de données françaises disponibles et de plusieurs études, l’agence dresse un panorama des impacts des discriminations sur la santé. L’une des études montre ainsi que “le risque d’épisode dépressif, de pensées suicidaires et de tentative de suicide est multiplié au moins par deux”, chez les personnes homosexuelles et bisexuelles.
Elles sont aussi plus souvent victimes de...
violences physiques et/ou verbales. Selon les auteurs, un quart du sur-risque d’avoir des symptômes dépressifs s’expliquerait par le fait d’avoir subi des violences au cours des 12 derniers mois.
L’agence de santé publique souligne aussi que “la question de l’orientation sexuelle est peu abordée en consultation de médecine générale : 49% des lesbiennes et 40% des homosexuels masculins n’ont jamais parlé de leur orientation sexuelle à leur médecin”. Une absence de communication qui ne permet pas de prendre en compte leurs besoins spécifiques “en termes de dépistage et de vaccination par exemple”.
La lutte contre l’homophobie et la transphobie est un combat de chaque jour. À nous, politique ou citoyen, de le poursuivre.
— Olivier Véran (@olivierveran) May 17, 2021
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[avec AFP]
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