Un Ehpad condamné pour avoir licencié une aide-soignante qui dénonçait la maltraitance
En mai 2016, l'aide-soignante avait pris des photos des maltraitances dont une pensionnaire de 93 ans était victime. Elle avait été licenciée de l'Ehpad dans lequel elle travaillait depuis 7 ans.
Licenciée pour "faute grave", la jeune femme avait alors décidé de poursuivre son ancien employeur pour licenciement abusif. "Je voudrais qu'il reconnaisse qu'il y eu des actes de maltraitances et que moi j'ai simplement dénoncé les choses et que j'ai été injustement licenciée. J'ai dérangé et il a fallu m'éliminer", expliquait Myriam Garet en mai 2016 à France 3. Quelques semaines plus tôt, l'aide-soignante avait pris des photos des maltraitances infligées par une autre aide-soignante à une pensionnaire de 93 ans pour étayer ses accusations auprès de la directrice de l'établissement. L'auteure des violences avait été mise en examen et condamnée à trois ans de prison avec sursis pour coups et blessures aggravées. Mais Myriam Garet avait tout de même été mise à pied puis licenciée, sans indemnité. Le licenciement de Myriam Garet a bien été reconnu comme abusif par le tribunal des Prud'hommes. L'établissement a été condamné à lui verser 18 000 euros d'indemnités. Il devra également verser 6000 euros à Pôle emploi. La direction de l'Ehpad a fait appel. [Avec Francetvinfo.fr]
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