"C’était il y a quelques années. J’étais généraliste en Haute Corrèze. C’était l’hiver. Ce jour-là, un homme, vivant seul dans une campagne très perdue, m'appelle vers 7 heures du matin. Il vit seul dans une maison particulièrement sale et n'a pas tout à fait fini de désaouler de la veille. Il s'est enfoncé un morceau de bois bien sale dans la cuisse et, à l'évidence, il y a atteinte musculaire. "Je ne veux pas aller à l'hôpital", me dit-il. Je m'en doutais... Me voici forcé de faire de la petite chirurgie dans les conditions les pires : lit d'une saleté repoussante, lampe de 25 watts dans les toiles d'araignée, éclairage plus que minimal, coup de pied au chien qui me fait la fête, plaie pas très jolie... Quelques points d'un gros fils, antibio probabiliste et... à la grâce de Dieu. L'alcool aura-t-il aidé ? En tout cas, la cicatrisation s'est bien faite et j'ai eu droit à un canard en prime ! De l'utilité d'adapter les règles d'hygiène apprises au CHU !"
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Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
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Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus