CPTS : ce que réserve le directeur de la Cnam aux médecins réfractaires [VIDEO]
Déterminé à marginaliser l'exercice isolé d'ici à 2022 et à faire de l'exercice coordonné la norme, les pouvoirs publics vont non seulement conditionner des financements nouveaux mais aussi moduler les rémunérations existantes. Nicolas Revel, directeur de la Cnam, précise ses intentions à Egora.
"En 2022, l'exercice isolé sera marginal, il sera l'aberration" déclarait Emmanuel Macron le 18 septembre, lors de la présentation de la réforme de la santé. Mais comment convaincre cette majorité de médecins libéraux qui exercent seuls et ne voient dans l'exercice regroupé ou coordonné que le temps perdu en réunions à élaborer des protocoles ? Pas question, pour la Cnam, d'instaurer un mécanisme de sanction pour les médecins qui, par exemple, ne voudraient pas rejoindre une CPTS. Ces derniers seraient néanmoins privés de l'aide à l'embauche d'un assistant médical, dont c'est l'une des conditions sine qua non. Et ils pourraient bien perdre une partie de leurs rémunérations forfaitaires. Il s'agirait alors, explique à Egora Nicolas Revel, d'instaurer une modulation "en plus et en moins" pour valoriser, ou pas, l'engagement des professionnels "vis-à-vis d'un territoire, d'une population", à travers par exemple la prise en charge des soins non programmés en journée.
Les médecins risquent-ils une sanction s'ils ne rejoignent pas une CPTS ? La réponse de Nicolas Revel from Global Media Sante on Vimeo. Vidéo réalisée par Cécile Formel
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