C'était la "fierté" de Martine Aubry : la couverture maladie universelle (CMU), instaurée dans la loi du 27 juillet 1999, vient de fêter ses vingt ans dimanche. La CMU de base était destinée à offrir une couverture maladie aux personnes ne disposant pas d'une couverture sociale via leur activité professionnelle. Elle a fait peau neuve en 2016, remplacée par la protection universelle maladie (Puma), qui permet d'éviter les ruptures de droit en cas de changement de situation. Restait la CMU complémentaire (CMU-C), destinée à offrir une complémentaire santé de service public, gratuite, aux personnes de faibles ressources (5,7 millions de Français en 2019). C'est au tour de la CMU-C de disparaître : à compter du 1er novembre 2019, elle fusionnera avec les aides à la complémentaire santé (ACS) au sein d'un dispositif unique : la complémentaire santé solidaire (CSS). La complémentaire santé solidaire sera gratuite pour les actuels bénéficiaires de la CMU-C et accessible à prix modique (de 8 à 30 euros par mois selon l'âge*) pour les personnes ayant un revenu compris entre 745 (plafond de la CMU) et 1007 euros par mois.** Ce dispositif plus simple devrait notamment permettre de pallier le manque de lisibilité des ACS, qui n'ont jamais réussi à trouver leur public. * La participation financière est croissante selon l'âge. Elle sera de 8 euros par mois pour les moins de 29 ans et atteindra 30 euros pour les plus de 70 ans. ** Pour un foyer unipersonnel. Les plafonds sont mis à jour tous les ans et sont disponibles sur le site de la CMU.
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