"La commission de la transparence a estimé que les médicaments relevant du présent arrêté présentaient un service médical rendu insuffisant pour un maintien sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux", rappelle l'arrêté. En conséquence, les ministres compétents ont décidé de "radier" les spécialités pharmaceutiques concernées de la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux. Remboursés à hauteur de 15%, les quatre médicaments traitant les symptômes de la maladie d'Alzheimer -Aricept, Ebixa, Exelon, Reminyl- et leurs génériques ne le seront plus à compter du 1er août 2018. Il s'agit en effet de "laisser aux patients" "le temps de revoir leur médecin traitant, qui pourra leur expliquer les raisons de cette décision, et leur proposer de nouvelles actions en s’appuyant sur le guide parcours publié par la HAS" le 25 mai, a expliqué Agnès Buzyn dans une interview exclusive sur Egora.
"Les financements rendus disponibles par le déremboursement seront orientés vers les structurent qui accueillent les malades et l’amélioration de leur prise en charge", a poursuivi la ministre. Cela représentait, en 2015, 90 millions d'euros. Si le service médical rendu jugé insuffisant par la HAS justifie aujourd'hui leur déremboursement de ces médicaments, ils ne sont pas pour autant retirés du marché car "leur rapport bénéfice/risque n'a pas été remis en cause" à ce stade par l'ANSM, a précisé la ministre de la Santé.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus