"Après plusieurs mois d’attente, le rapport sur la mise en place du DES* de médecine générale a été remis officiellement au ministre de la Santé et de la Prévention. Près de 40 structures ont été auditionnées afin d’aboutir à une proposition construisant le consensus le plus large", rappelle d’abord le CNGE dans son communiqué.
Au total, 25 recommandations ont été émises, organisées autour de 5 axes "indispensables pour l’évolution du DES"”, a précisé le collège. Ces recommandations sont les suivantes : amélioration de la qualité de la formation des futurs médecins généralistes par une exposition plus longue à la médecine générale ambulatoire ; caractère professionnalisant à travers la mise en place d’un statut innovant de docteur junior de médecine générale ; incitation des futurs praticiens, sans les contraindre, à découvrir les territoires par la création de terrains de stage motivants et supervisés ; renforcement de l’encadrement de la formation en médecine générale selon un plan médecine générale pluriannuel et travail sur l’attractivité des territoires avec de vraies mesures d’accompagnement notamment financières.
"Les arbitrages rendus lundi par le ministre respectent la grande majorité des recommandations du rapport", salue ainsi le CNGE qui considère donc que la nouvelle maquette permet "à la fois d’améliorer la qualité de la formation des internes de médecine générale et de rendre le statut de Docteur Junior de cette spécialité professionnalisant et attractif". "En cette période tourmentée où l’ensemble de la société s’émeut, à juste titre, de la difficulté d’accès aux soins et en particulier, d’accès à un médecin généraliste, cette réforme, coconstruite avec l’ensemble des acteurs, rejette toute forme de mirage coercitif et soutient une formation de haut niveau des futurs professionnels au sein des territoires”, estime encore le collège. “Les futurs médecins généralistes seront formés aux données scientifiques, aux soins non programmés, à l’exercice coordonné et à l’interprofessionnalité, ils seront à même de remplir leur rôle sociétal : dispenser des soins de qualité répondant aux besoins des patients et de la société", conclut-il.
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