Sont concernés certains lots d’anneaux vaginaux contraceptifs Etoring (Majorelle) et Etonogestrel / éthinylestradiol Mylan, mais pas l’anneau Nuvaring (MSD). La rupture d’anneau est un effet très rare, mais connu. Cependant, l’ANSM constate "une augmentation récente, importante et inattendue", des signalements de rupture. Ce phénomène serait lié à un défaut de qualité de ces anneaux en rapport avec le procédé de fabrication. Le risque est principalement la baisse de l’efficacité contraceptive. En cas de rupture, l’anneau est d’ailleurs souvent expulsé spontanément. L’ANSM appelle donc les patientes à la vigilance, concernant l’apparition de signes de rupture (inconfort vaginal, douleur vaginale de type pincement, saignement vaginal lié à une érosion superficielle, expulsion spontanée de l’anneau rompu, non perception de de l’anneau, douleurs lors des rapports sexuels). Et en cas de rupture avérée ou suspectée de l’anneau, le mieux est de le retirer. Les patientes sont alors invitées à consulter un professionnel de santé pour rediscuter de la méthode contraceptive à utiliser. Et si des rapports sexuels ont eu lieu dans les 5 derniers jours précédant la rupture, une contraception d’urgence est à envisager. En l’absence de signes de rupture, l’anneau est à maintenir jusqu’à la fin du cycle en utilisant cependant le préservatif masculin par précaution en plus.
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