A l’occasion des prochains Jeux olympiques, plus de quarante personnalités de tous horizons (Académie de médecine, représentants d’associations de patients, médecins, sportifs…) lancent un appel pour un "Plan muscle" national et transversal, et à donner "une dimension scientifique forte" à cet événement. 

 

Ce plan s’orienterait autour des mesures évoquées lors des premières Assises du muscle, organisées le 1er juin dernier au Conseil économique, social et environnemental (Cese), à l’initiative de l’Institut de myologie, et qui avaient positionné cette thématique du muscle "comme un véritable enjeu de santé publique". Dans cette idée, les personnalités signataires souhaitent "donner à la science et à la médecine du muscle les moyens de transformer la vie des Français".  

Dans un communiqué accompagnant la publication de ce plaidoyer, l’Institut de myologie et de l’AFM-Téléthon rappellent qu'"en interagissant avec de nombreux organes et mécanismes biologiques, nos 600 muscles sont un déterminant majeur de l’état de santé de chacun : croissance, régulation de la température corporelle, du stress, du cholestérol, renforcement du système immunitaire, diminution de l’ostéoporose, prévention des rechutes de cancers du sein et du côlon… ". Un bon état musculaire est fondamental pour la prévention de diverses pathologies chroniques (cancers, maladies cardiovasculaires, diabète…), l’autonomie des plus âgés, la santé au travail...  

Un "Plan muscle" pourrait donc comporter plusieurs mesures visant à améliorer la santé à trois niveaux : la prévention, le parcours de soins et la recherche. En particulier, dans le domaine de la prévention, il s’agit de plus sensibiliser la population au rôle vital du muscle et à la nécessité de la pratique d’une activité physique régulière et adaptée à tout âge. Il faudrait aussi développer la mise à disposition d’infrastructures au travail, à l’hôpital, et dans les établissements hébergeant des personnes âgées pour lutter contre les effets néfastes de la sédentarité.  

Ensuite, dans le parcours de soin, une meilleure intégration de l’activité physique parait aussi utile. Il s’agit "d’en systématiser la prescription ou la recommandation lorsque cela est nécessaire", avec en particulier un renforcement des activités physiques adaptées (Apa). 

Enfin, la recherche et l’enseignement dans ce domaine doivent aussi être renforcés et structurés. L’objectif est de "faire reconnaitre la myologie comme une discipline transversale et en faire un axe de recherche prioritaire", ajoute le communiqué.  

Les signataires et l’ensemble des propositions du plaidoyer pour un "Plan muscle" sont sur www.lemuscle.fr 

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