Cette stratégie devrait s’inspirer du rapport qui vient d’être remis au Président de la République par la députée européenne Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue de formation. Elle a été construite avec les acteurs de terrains : patientes, soignants, responsables d’associations. Elle présente trois objectifs fondamentaux :
- Investir dans la recherche afin de trouver des traitements thérapeutiques adaptés.
- Offrir un parcours diagnostic facilement identifiable et accessible sur l’ensemble du territoire.
- Développer un "réflexe endométriose" auprès de tous les publics.
Le retard diagnostic dans l’endométriose est estimé à sept ans. La stratégie nationale annoncée vise à "mieux comprendre cette maladie et ses causes, et trouver des traitements thérapeutiques", a déclaré le chef de l'Etat, annonçant que des moyens seront débloqués "à la hauteur des enjeux" pour la recherche. Ensuite, chaque région va devoir "identifier précisément des filières territoriales de soins avec au moins un centre de recours et d'expertise". "Il y aura un financement national spécifique", a précisé l'Elysée. Enfin, "il faut développer ce qu'on pourrait appeler un 'réflexe endométriose' auprès de tous les publics : à l'école, à l'université, à la maison, au bureau, et même, et surtout dirais-je, dans les milieux médicaux", a estimé Emmanuel Macron.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, "rassemblera prochainement un comité de pilotage national pour définir le plan d'action et le mettre en œuvre avec les représentants des patientes et des professionnels, et de tous les ministères et secteurs concernés", a-t-il ajouté. Ce comité tiendra sa première réunion en février.
Le Gouvernement avait fait part l'an dernier de son intention d'élaborer une stratégie nationale contre cette maladie, confiant une mission à l'eurodéputée LREM Chrysoula Zacharopoulou, très engagée sur ce sujet depuis des années. Son rapport a été rendu mardi à l'Elysée. Le chef de l'Etat a retenu ses propositions principales, parmi lesquelles figurent "la nécessité de garantir une prise en charge globale, personnalisée et équitable sur tout le territoire, le renforcement de la formation des professionnels de santé, la nécessité d'investir sur la recherche pour faire progresser la connaissance de la maladie".
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