Les patients, qui ont honte, ont du mal à en parler et, lorsqu’ils le font, ne sont pas crus, car ces jeunes, qui ont besoin de contrôler leur image extérieure, n’ont souvent pas de trouble du comportement en dehors de la famille. Anxieux, ayant du mal à réguler leurs émotions, ces enfants tyranniques présentent dans 70 % des cas un Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) mais parfois, une anxiété généralisée, des troubles de l’humeur. Tirant bénéfice de la situation, ils sont peu demandeurs de soins. Un programme de résistance non violente est proposé depuis 5 ans, avec succès, au CHU de Montpellier, pour aider les parents. Il consiste à apprendre à être non violent dans les réponses au jeune pour éviter l’escalade, tout en affirmant son autorité et, si besoin est, en n’hésitant pas à demander de l’aide à un tiers en cas de danger. Le parent pourra faire un sit-in 48 heures après une réaction violente dans la chambre du jeune, et signaler que ceci nécessite des actions de réparation. Il ne faut pas trop parler à l’ado, ce qui est interprété comme un signe de faiblesse. En revanche, il est important d’informer les proches, « car il est essentiel que le jeune soit jugé socialement ». « Mais, c’est souvent difficile pour les parents. » Ceux-ci pourront demander le concours de l’association de soutien React*. *Association R.E.A.C.T. Réagir aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique. www.association-react.com
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