Ainsi, le taux de mortinatalité hospitalière diminue très légèrement, passant de 8,9 pour 1 000 enfants nés en 2020 et 2021 à 8,8 pour 1 000 enfants nés en 2022. Les niveaux observés en 2017 et 2018 sont ainsi retrouvés. Cet item regroupe la mortinatalité spontanée (5,4 pour 1 000), et les interruptions médicales de grossesse (3,4 pour 1 000), dont le risque apparait plus élevé aux âges extrêmes de la vie féconde, et en cas de grossesse multiple. Il existe d’importantes disparités régionales. Ainsi, la mortinatalité dans les Drom demeure élevée (14,3 pour 1 000) ; seule La Réunion a un taux proche du taux métropolitain (9 pour 1 000). En métropole, le taux est le plus élevé en Île-de-France (9,3) et moindre en Occitanie et en Normandie (7,6).
L’étude souligne, par ailleurs, que le taux de prématurité est resté stable entre 2021 et 2022, après avoir baissé de 0,4 point de 2018 à 2020 pour les naissances vivantes. Il est ainsi de 6,6% des enfants nés vivants en 2022 en France métropolitaine, et toujours plus élevé dans les Drom (10%). La prématurité concerne particulièrement les grossesses multiples, avec plus d’une sur deux touchées.
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