1 715 femmes ayant un SOPK ont été identifiées (62 %) comme ayant mené une grossesse avec une naissance vivante alors qu’elles avaient été évaluées en pré-conceptionnel. L’index d’androgènes libres avant la grossesse était associé à la survenue ultérieure d’une pré-éclampsie (OR = 1.1 ; IC 95 % = 1-1.1). La glycémie à jeun (OR = 1.4 ; 1.2 à 1.7) et la testostérone (OR = 1.5 ; 1.2 à 1.7) prédisaient l’accouchement prématuré. L’insulinémie à jeun (OR = 1.003 ; 1.001 à 1.005) ainsi que la testostérone (OR = 1.2 ; 1.1 à 1.4) prédisaient les complications quelles qu’elles soient. Le retard de croissance intra-utérin n’était prédit que par des caractéristiques non spécifiques du SOPK. En conclusion, les caractéristiques spécifiques du SOPK, principalement l’hyperandrogénie et l’altération de la tolérance au glucose, sont prédictives de complications obstétricales et néonatales. Il faut donc, au minimum, que les femmes qui ont un SOPK avec hyperandrogénie et altération de la tolérance au glucose, soient très surveillées pendant la grossesse pour diminuer le risque de complications maternelles et néonatales.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus