Prise en charge ambulatoire du Covid : de nouvelles précisions de la HAS

20/01/2022 Par Marielle Ammouche
Infectiologie
La Haute Autorité de Santé vient d’actualiser 5 de ces fiches réponses rapides concernant la prise en charge des patients atteints de Covid.

  Ces fiches traitent de  1) conduite à tenir devant un patient Covid-19 positif en ambulatoire, 2) conduite à tenir devant un patient symptomatique de 12 ans et plus, 3) conduite à tenir devant un patient symptomatique de moins de 12 ans, 4) conduite à tenir devant une personne contact asymptomatique et 5) traitement des patients immunodéprimés. Il s’agit, pour l’agence sanitaire, d’insister sur l’importance de la prise en charge initiale par un médecin des personnes Covid à risque de forme grave de la maladie, quand elles sont non vaccinées, incomplètement vaccinées ou immunodéprimée, ainsi que sur la surveillance du syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique post-infectieux (Pims). La HAS rappelle tout d’abord la nécessité d’inciter les patients immunodéprimés, adultes ou enfants âgés de 12 ans et plus, éligibles à un traitement préventif pré ou post-exposition de la Covid-19, à en bénéficier. En cas de risque de forme grave, chez un sujet non u insuffisamment vaccinés ou immunodéprimé, le médecin pourra prescrire un oxymètre de pouls. La surveillance à domicile peut être renforcée par un(e) IDE, à une fréquence d’au moins 3 fois par 24 heures, jusqu’à J14 après le début des symptômes ou après la date du test positif. L’oxygénothérapie est réservée aux patients sortant d’une hospitalisation sous oxygénothérapie, et exceptionnellement aux non hospitalisés ayant des besoins en oxygène < 4 L /min. Par ailleurs, la HAS rappelle que, bien qu’exceptionnel, un Pims peut survenir dans les 4 à 6 semaines après le début des symptômes chez l’enfant. Il nécessite une hospitalisation d’urgence. Il doit être évoqué chez l'enfant de tout âge devant une fièvre élevée associée à une altération marquée de l’état général et des signes digestifs. « Un antécédent d’infection à SARS-CoV-2 est un élément évocateur mais son absence n’écarte pas la possibilité d’un Pims » précise l’institution sanitaire.

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Stéphanie Beaujouan

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