Cette décision est liée à l’existence de "nouveaux signalements de pathologies auto-immunes" (troubles thyroïdiens, hémorragiques et rénaux notamment) et de cardiovasculaires parfois mortels. Le Prac devrait rendre ses recommandations finales en juillet. Dans l'attente de ses conclusions, il recommande de ne commencer de nouveaux traitements que chez les patients dont la maladie est "très active" malgré la prise d'au moins deux autres traitements contre la SEP ou chez qui d'autres traitements ne peuvent pas être prescrits. Le champ de prescription du Lemtrada est déjà assez restreint, puisqu'il n'est indiqué que chez les patients adultes atteints de forme active, récurrente-rémittente (SEP-RR), c'est-à-dire ayant eu au moins une poussée au cours de l'année précédente. Les patients déjà sous Lemtrada et qui retirent un bénéfice de ce traitement peuvent le continuer, en coordination avec leur médecin, ajoute le Prac. L'information sur ce produit devrait être mise à jour, pour mieux informer patients et professionnels de santé des effets indésirables, estime également le Comité.
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