Des recommandations destinées aux professionnels de santé qui assurent le suivi des femmes porteuses de ces stérilets ont été élaborées en lien avec des représentants des gynécologues, des médecins généralistes et des sages-femmes. Elles sont disponibles sur le site internet de l’ANSM et relayées par les organisations professionnelles et sociétés savantes. L’ANSM recommande en particulier de revoir en consultation toutes les femmes porteuses de ces DIU dans un but d’information. Le risque d’expulsion de ces stérilets apparaît plus important au-delà de 3 ans de pose. L’ANSM ne recommande pas de retrait préventif lorsqu’ils ont été posés depuis moins de 3 ans. Après ce délai, cette mesure sera discutée avec la patiente. En outre, cette dernière doit rester vigilante au signe évoquant une expulsion : un fil de traction du stérilet absent ou plus long que prévu, des douleurs abdominales, des saignements entre les règles ou après un rapport sexuel, des douleurs lors des rapports sexuels. Certaines expulsions peuvent aussi être asymptomatiques. L’avis d’un médecin est alors nécessaire, ainsi qu’une contraception d’urgence éventuellement en cas de rapport sexuel dans les 5 jours. L’ANSM rappelle, de plus, qu’il est important que la patiente vérifie elle-même régulièrement la bonne mise en place du stérilet, en particulier à la fin de chaque période de règles. Dans ce contexte, et du fait d’une information insuffisante sur les notices, tous les stérilets Ancora et Novaplus (totalité de la gamme ainsi que les sets Sethygyn de la société Euromédial contenant des DIU Ancora et Novaplus livrés avec un kit de pose), sont donc retirés du marché et font l’objet d’un rappel dans le circuit de distribution.
Forme-t-on trop de médecins ?
Fabien Bray
Oui
Je vais me faire l'avocat du diable. On en a formés trop peu, trop longtemps. On le paye tous : Les patients galèrent à se soigne... Lire plus
