Ainsi, les cellules qui expriment la somatostatine dans le noyau tubérolatéral semblent jouer un rôle important dans le contrôle de la prise alimentaire et du poids corporel. Une équipe chinoise a en effet observé qu’après un jeûne ou l’administration de ghréline chez la souris, les neurones exprimant la somatostatine dans le noyau tubérolatéral de l’hypothalamus expriment précocement le gène Fos, un marqueur de l’activation neuronale. Par deux approches expérimentales complémentaires, ils ont montré que l’activation des neurones somatostatinergiques de ce noyau réduisait la prise alimentaire. A l’inverse, l’élimination de ces neurones somatostatinergiques conduisait à une diminution de la prise alimentaire et du poids corporel au cours du temps. Ces neurones somatostatinergiques du noyau tubérolatéral sont en contact étroit avec le noyau paraventriculaire et avec la lame terminale qui augmentent la prise alimentaire. L’effet de la prise alimentaire est réduit par l’administration locale de l’antagoniste du récepteur κ, ce qui indique que les neurones somatostatinergiques sont régulés par le κ. Les neurones du noyau tubérolatéral à somatostatine sont donc activés par la faim et par la ghréline, ce qui conduit à la prise alimentaire alors que son inhibition la réduit via ses projections aux noyaux para-ventriculaires et à la lame terminale. En tout cas, ce travail contribue à introduire un nouvel acteur dans le contrôle de la prise alimentaire et d’autres comportements complexes.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus