Pour en savoir plus, des chercheurs se sont intéressés aux flavonols, un sous-groupe des flavonoïdes, que l’on retrouve principalement dans certains fruits, légumes et plantes (oignons, asperges, noix, mirabelle, cassis, brocoli, choi-fleur, thé …). Pour cela, ils ont mené une étude visant à analyser les liens entre apports alimentaires en flavonols totaux ; ainsi que certains constituants de ces flavonols (kaempférol, quercétine, myricétine, isorhamnétine) et performances cognitives (cognition globale, mémoire épisodique, mémoire sémantique, capacité visuospatiale, vitesse de perception et mémoire de travail. Au total 961 personnes de 60 à 100 ans, issus d’une cohorte prospective d'habitants de Chicago ont participé à cette étude. Ils ont été suivis pendant près de 7 ans, en moyenne. Le régime alimentaire a été évalué à l'aide d'un questionnaire ; et les performances cognitives, sur une batterie de 19 tests standardisés. Les résultats ont alors mis en évidence que les sujets qui consommaient le plus de flavonols présentaient une dégradation de leurs capacités cognitives ralentie par rapport à ceux qui en mangeaient le moins. Les effets étaient visibles sur les scores de cognition globale, ainsi que sur plusieurs domaines spécifiques : la mémoire épisodique, la vitesse de perception ; et bien que plus légèrement, la capacité visuospatiale. C’était les apports en kaempférol (que l’on trouve dans les capres, les mures, la ciboulette, le brocoli, les épinards, …) et en quercétine (câpres, oignons, pommes rouges, raisins, baies, cerises, chou, …) qui présentaient le plus de bénéfices. En revanche, la myricétine et l'isorhamnétine n'étaient pas associées à la cognition globale.
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