Une sexagénaire décède à la suite d'une intervention chez son dentiste

23/02/2024 Par C.S.
Faits divers / Justice
En juillet dernier, une femme de 68 ans meurt à la suite d'une intervention dentaire sous anesthésie locale. Le CHU de Bordeaux, où elle a été transportée avant son décès, avance l'hypothèse d'une surdose d'anesthésiant. Les enfants de la sexagénaire ont décidé de porter plainte contre les deux dentistes ayant pris en charge leur mère.   

 

Elle est décédée en juillet dernier. Une femme de 68 ans a perdu la vie après un arrêt cardio-respiratoire, alors qu'elle venait de recevoir une anesthésie locale dans le cadre d'une opération dentaire. Les enfants de la sexagénaire ont décidé de porter plainte pour homicide involontaire contre les deux dentistes ayant pris en charge leur mère, ont révélé, jeudi 22 février, nos confrères de RTL

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Le drame s'est déroulé le 3 juillet. La retraitée, d'origine bordelaise, se rend dans un cabinet dentaire de Gujan-Mestras, dans le bassin d'Arcachon (Gironde). Elle doit se faire retirer plusieurs dents par sa dentiste – alors aidée par un confrère -, et les faire remplacer par des implants, détaille RTL. Toutefois, moins de cinq minutes après l'injection d'un anesthésiant local, elle est victime d'un arrêt cardio-respiratoire. Les secours interviennent et parviennent à faire repartir le cœur de la mère de famille.  

 

L'hypothèse d'une surdose d'anesthésiant 

Transportée au CHU de Bordeaux, la sexagénaire, en état de mort cérébrale, décède un jour plus tard. Pour l'hôpital, l'hypothèse privilégiée est celle d'une surdose d'anesthésiant. D’après des documents, consultés par BFMTV, le CHU émet, en effet, l’hypothèse d’un possible arrêt cardio-respiratoire dû à une surdose.  

Une situation particulièrement difficile pour la famille de la retraitée, qui a décidé de porter plainte en novembre contre les deux dentistes présents lors de l'intervention chirurgicale. Interrogé par RTL, l'un des enfants de la sexagénaire déplore l'attitude des deux praticiens. "Nous n'avons aucun contact avec eux, ni le lendemain ni les jours suivants", regrette-t-il, estimant que ces dentistes n'ont eu "aucune empathie".  

 

[avec RTL et BFMTV

8 débatteurs en ligne8 en ligne
Photo de profil de Xavier Ledoux
38 points
Anesthésie-réanimation
il y a 1 an
Surdose ? Ou simple injection intra-vasculaire, responsable d'un pic de concentration. Tout site où l'on pratique des anesthésies locales ou loco-régionales devrait pouvoir injecter de l'intralipide
Photo de profil de Hélène A.M
57 points
il y a 1 an
En dentaire l'injection intravasculaire est habituellement évitée par une injection traçante jusqu'au site loco-regional et une aspiration avant d'injecter (encore faut-il l'avoir fait) Sur les autre
Photo de profil de Bertrand De Cagny
521 points
Débatteur Renommé
Réanimation médicale
il y a 1 an
De l'importance, dans ces cas à fort risque médico-légal, des précautions à prendre lors de la rédaction de l'observation, puis du compte rendu d'hospitalisation : sauf certitude absolue et non contes
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