Un instituteur parisien a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade des mineurs de la police judiciaire de Paris, à la fin du mois de janvier. Il est soupçonné d’avoir commis des attouchements sexuels sur une fillette de 11 ans en 2015, dans le cadre de ses fonctions, au sein d’un établissement scolaire du XIIIème arrondissement de la capitale. Des photographies pédopornographiques ont été retrouvées sur son ordinateur personnel. L'enseignant a été démasqué après les confidences de l'adolescente, âgé aujourd'hui de 16 ans, à son médecin traitant. Elle consultait pour des problèmes d’angoisse récurrents. Elle a confié au généraliste avoir été agressée sexuellement lorsqu’elle avait 11 ans.
Informé par le praticien, le procureur de la République a chargé la police judiciaire d’enquêter sur les faits. Au terme de sa garde à vue, l’homme a été déféré au parquet de Paris, puis remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès. L’académie de Paris a indiqué que l’enseignant a été suspendu de ses fonctions à titre conservatoire. Fin janvier, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi qui vise à mieux "protéger les victimes de violences conjugales". La levée du secret médical sera possible pour un professionnel de santé "lorsqu'il lui apparaît" que des violences au sein d'un couple "mettent la vie de la victime majeure en danger immédiat et que celle-ci se trouve sous l'emprise de leur auteur". [Avec Actu17.fr]
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