En termes de pénibilité, tous les salariés ne sont pas logés à la même enseigne. C'est ce qui ressort de cette étude publiée par la Dares, un organisme statistique dépendant du ministère du Travail. Les données collectées entre avril 2016 et octobre 2017 par près de 1.200 médecins du travail soulignent la pénibilité accrue des agents de la FPH en comparaison avec le personnel du privé. Quatre facteurs de risques ont été identifiés par les auteurs de l'étude : les contraintes physiques et organisationnelles, l'exposition à des agents chimiques et biologiques et l'exposition à des risques psychosociaux. Concernant les contraintes physiques, plus de 80% des agents hospitaliers souffrent d'obligations "posturales et articulaires" (position debout prolongée, piétinement, etc.) contre 71.6% des salariés du privé et 55.8% des employés de la fonction publique d'Etat. S'agissant des contraintes organisationnelles, 69.1% agents de la fonction publique hospitalières se plaignent du contact tendu avec le public contre 46.6% des salariés du privé. Enfin, ce sont encore une fois les employés de la fonction publique hospitalière qui sont, globalement, les plus exposés aux risques psychosociaux. Ainsi, 35,3% d’entre eux disent être en situation de tension au travail (forte demande psychologique et faible latitude décisionnelle), contre 27,2% des salariés du privé. [avec capital.fr]
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