"Ma première année n'est pas du tout intéressante. J’ai bossé à fond chez moi et j’allais en cours. Je n’ai rien fait d’autre. Et je l'ai réussie. Je n'avais le temps pour rien d'autre. Tout était horrible. J’habitais chez ma mère, à Strasbourg, et je prenais le bus en hiver. Il y avait une cité universitaire à côté et les étudiants de première année (P1) prenaient le même et parlaient que de ce qu’ils avaient bossé. Et moi je n’avais pas fait la moitié. Ils me foutaient les boules tous les matins. Au final je me suis retrouvée classée 350° aux partiels à Pâques et ensuite j’ai bossé 16h par jour jusqu’en juin. J’ai fini 160° sur 170 places pour les médecins et j’ai réussi du premier coup. Aucun de ceux du bus n’a réussi à passer. J’ai commencé ma vie étudiante en P2. Les profs se foutaient totalement des étudiants. On avait des amphis de 500 x 2 environ. A l’époque, il n'y avait que médecine et dentaire, pas kiné ni sage-femme. Après les épreuves, j’ai dormi. J'ai découvert les résultats à la lampe de poche, et la boule au ventre. Ils étaient affichés sur une vitre de la fac, tard le soir. Ensuite j'ai fait la fête."
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M A G
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Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus