Interdit de sourire. Confronté au dilemme de risquer la démission de sa ministre de la Santé si son époux n'était pas reconduit à la présidence de l'Inserm, le gouvernement a décidé… de ne pas décider en reconduisant le Pr Lévy à son propre poste, mais en intérim. En attendant quoi ?
Le problème est récurrent depuis qu'Agnès Buzyn a été nommé au ministère de la Santé alors que son époux, le chercheur Yves Lévy, présidait l'Inserm, organisme placé sous la tutelle du ministère de la Santé. Pour éloigner le risque de conflit d'intérêt, cette dernière avait demandé à être déchargée de la tutelle de l'institut, qui a été placé sous la surveillance de Matignon et la tutelle du ministère de la Recherche. Mais le problème s'est reposé au terme du mandat du Pr Lévy, le 11 juin, ce dernier ayant fait de nouveau acte de candidature. Selon Le Canard Enchaîné, Agnès Buzyn avait mis sa démission dans la balance en cas de non reconduction de son mari à la présidence. Et comme ni Matignon, ni l'Elysée ne voulaient froisser la ministre, chargée de très lourds dossiers, écrit Libération.fr, c'est donc cette curieuse non solution qui a été choisie. Mais un intérim étant par nature temporaire, le mystère demeure pour la suite. [Avec liberationfr]
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