Fin du redoublement en PACES : ce que disent les nouveaux textes

05/06/2018 Par Aveline Marques

Un décret et un arrêté parus le 31 mai au Journal officiel prolongent de deux ans les expérimentations d'alternative à la Première année commune aux études de santé (Paces), élargissent le nombre d'universités concernées et, surtout, encadrent le nouveau dispositif mis en place dans les cinq facultés n'autorisant plus le redoublement.

  Mises en place par l'arrêté du 20 février 2014, les "modalités particulières d'admission" aux études de médecine, d'odontologie, de pharmacie et de maïeutique sont prolongées jusqu'au terme de l'année universitaire 2021-2022. La durée totale de l'expérimentation est ainsi portée de 6 à 8 ans. Les nouveaux textes qui viennent de paraître -un décret et un arrêté- autorisent par ailleurs de nouvelles universités à les mettre en place : Besançon, Brest, Corse, Paris-XI et Sorbonne université (Paris IV et Paris VI).

Surtout, un nouveau dispositif est expérimenté dans les facultés d'Angers, de Brest, de Paris-V, Paris-VII et à la Sorbonne. Dans ces facs, la possibilité de redoubler la Paces est supprimée, sauf "dérogation". Les candidats non admis à l'issue des épreuves écrites, et le cas échéant orales, du second semestre de la première année sont réorientés : ils "sont admis par l’université expérimentatrice, selon leurs résultats, en première ou en deuxième année d’un premier cycle universitaire conduisant à un diplôme national de licence ou, s’ils le souhaitent, d’une formation conduisant à un autre diplôme de l’enseignement supérieur".  

  Après avoir validé un à 8 semestres (soit une licence), ils pourront retenter d'intégrer les études de santé par la voie de l'admission directe en deuxième ou troisième année. L'admission se fera sur dossier et sur entretien avec un jury. L'arrêté fixe, pour chaque université, le pourcentage maximal -de 5 à 30%- de places en deuxième année réservées aux candidats issus de cette voie alternative.

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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