Paces : les chefs de clinique et assistants notent les CV "dans des conditions désastreuses"
Plusieurs facultés ont fait appel aux chefs de clinique universitaires – assistants des hôpitaux (CCU-AH) pour sélectionner les (trop) nombreux candidats à la Paces dans le cadre du nouveau dispositif Parcour'Sup. Leur syndicat dénonce cette méthode.
Moins de 10 jours pour analyser 200 dossiers de candidature à la Première année commune aux études de santé. C'est le challenge auquel sont confrontés les CCU-AH dans plusieurs UFR, pointe le syndicat SCCAHP dans un communiqué daté du 7 mai. Les chefs de clinique et assistants "sont contraints d'analyser et de noter dans des conditions désastreuses les dossiers que les futurs bacheliers ont soumis via Parcour'Sup", pointe le syndicat. Un mode de sélection plus pertinent que feu Admission Post Bac, destiné à éviter de recourir à un tirage au sort tant les candidatures sont nombreuses.
"Inégalité entre les candidats"
Sauf que, pour le SCCAP, les critères d'évaluation "proposés par mail", "excessivement succincts et subjectifs", sont "source d'une grande hétérogénéité et in fine d'inégalité entre les candidats". Et le délai imposé "parait particulièrement court et inadapté lorsqu'on connait les charges hospitalières qui pèsent sur les CCU-AH et les conséquences que cela implique en termes d'organisation des soins dans les services hospitaliers sans que cela n'ait été anticipé." "Les CCU-AH ne tiennent pas à gager l'avenir des générations de jeunes se destinant aux sciences de la santé sur une évaluation imparfaite", pointe le syndicat, qui demande aux UFR concernés de revoir leur copie.
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