Une équipe américaine s’est intéressée à une population d’Amish qui a l’avantage d’être assez homogène et chez laquelle ils ont fait un séquençage génome entier et des analyses d’association, ce qui leur a permis d’identifier des loci connus ou non du LDL cholestérol. En particulier, ils ont mis en évidence un variant dans le gène B4GALT1. Ce variant faux-sens (p.Asn352Ser) dans un domaine fonctionnel du gène codant la β-1, 4 galactosyltransférase 1 est associé à une réduction de 0.13 g du LDL cholestérol et de 0.29 g/l du fibrinogène. L’analyse du gène B4GALT1 chez 544 955 sujets montre une association avec une réduction des maladies coronariennes (odd ratio = 0.64 ; p = 0.006). La protéine mutante a une activité galactosyltransférase réduite de 50 % en comparaison à la protéine sauvage. Le profil glycan du sérum humain a montré que l’allèle avec la sérine en 352 est associé à une réduction de la galactosylation et de la sialylation de l’apolipoprotéine B100, du fibrinogène, de l’immunoglobuline G et de la transferrine. Les souris mutées sur la sérine de la B4GALT1 diminuent leur LDL cholestérol et leur fibrinogène. Ces données suggèrent donc que la galactosylation des protéines pourrait représenter une approche thérapeutique intéressante afin de réduire les maladies cardiovasculaires.
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