Une étude menée en cross over chez 70 patients adultes par les Laboratoires Eli Lilly a cependant montré "qu’une administration de 3 mg de glucagon nasal est non inférieure en termes d’efficacité à une administration de 1 mg par voie intramusculaire", a rapporté le Dr Imane Benabbad (Eli Lilly, Neuilly-sur-Seine, 92). Ce dispositif à usage unique prêt à l’emploi nécessite moins de 30 secondes pour l’administration, contre 2 minutes environ pour le glucagon IM car il faut préparer la seringue, aucun stylo injectable n’étant encore disponible en France. Tous les malades des deux groupes ont vu l’objectif glycémique d’au moins 70 mg/dL atteint. "Des effets à type de larmoiement des yeux, de démangeaisons nasales, de céphalées ont été observés avec le glucagon nasal, mais ceux-ci étaient transitoires et d’intensité légère à modérée, et le profil de tolérance est donc acceptable pour un traitement d’urgence", a jugé le Dr Benabbad. Les autres effets indésirables (nausées, vomissements…) étaient similaires dans les deux voies d’administration. D’autres études, dont certaines en vraie vie, ont confirmé que "le taux de succès du glucagon nasal est superposable dans les populations pédiatriques et adultes, et que son efficacité est conservée en cas de congestion nasale, pour rhume par exemple". Une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) a été déposée auprès des autorités américaines et européennes par Eli Lilly.
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